Bienvenue... au Café-Sourire

Chaque matin, du lundi au vendredi, de 9 heures à 11 heures, les bénévoles du Secours catholique accueillent entre cent cinquante et deux cents personnes. Le lieu est ouvert à tous, l’accueil est inconditionnel. Chacun est accueilli avec le sourire et un petit-déjeuner lui est proposé. La population reçue à Café-Sourire est très diversifiée. Les personnes sans domicile fixe, qui vivent à la rue ou dans des squats, viennent ici pour passer un temps au chaud, prendre une douche et faire leur lessive. Des personnes isolées se retrouvent à Café-Sourire pour rompre leur solitude, garder un lien social, c’est pour elles le seul moment de la journée où elles vont pouvoir parler à quelqu’un. 

Depuis quelques années maintenant des migrants, personnes isolées ou en familles, y compris avec des enfants, représentent une part importante des habitués de Café-Sourire. Eux attendent en outre une aide, des conseils, un accompagnement pour les démarches administratives. La communication avec ces personnes étrangères est souvent difficile en raison de la différence de la langue. Certains d’entre eux se font interprètes pour leurs camarades. Dans tous les cas les bénévoles du Café-Sourire les incitent à se former à la langue française 

Près de 50 bénévoles

Le fonctionnement de Café-Sourire est totalement assuré par une cinquantaine de bénévoles. Au-delà des missions de services, petits déjeuners, lessives, recherches d’hébergement d’urgence, etc., les bénévoles entrent en communication avec les personnes en situation de précarité, leur permettent d’exprimer leurs difficultés et cherchent avec elles les réponses à mettre en œuvre. Parmi les bénévoles de CaféSourire, dix médecins et trois infirmières se relaient pour assurer une permanence médicale, traiter les maux les plus bénins et orienter les personnes dans le système de soin. Par ailleurs, le Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques des usagers de drogues (Caaruc), le Service départemental de prévention (SDP) et la Mission locale organisent une permanence une fois par semaine au Café-Sourire. 

Joel Colot