Cap sur l’Europe : un projet d’avenir

L’avenir de notre société passe résolument par des projets communs avec l’ensemble des pays de l’Union européenne. Mobilisons-nous pour partager notre histoire, nos différences culturelles, faire aimer l’Europe et la rendre plus humaine.

Le traité de Rome a fêté ses soixante ans, l’an passé. Le traité de Versailles, concernant la coopération industrielle, notamment en terme de Défense, signé entre le général De Gaulle et le chancelier Adenauer, fête ses cinquante-cinq ans, cette année. Des projets ambitieux ont déjà été développés : formations communes, avions européens, sans oublier la fondation Airbus. L’Union européenne arrive au terme d’un projet commun Galiléo, un système de guidage par satellites, compatible avec le système américain. Cette coopération dépasse les frontières européennes ; de nombreux pays ont rejoint ce projet, notamment, la Chine et l’Inde ; actuellement, vingt-deux satellites sont en orbite.

Des forces et des faiblesses

L’Europe n’est évidemment pas en pointe dans tous les domaines, mais est située au tout premier plan international aux niveaux industriel, agricole et des services. Saluons également la mise en place d’Erasmus, qui permet aux jeunes d’aller se former ou étudier partout en Europe, voire dans le monde. À l’inverse du nationalisme qui se développe dans certaines régions d’Europe, pour la nouvelle génération les frontières n’existent plus, et un bon nombre d’entre eux n’hésitent pas à s’engager pour un monde plus juste, plus solidaire, soit dans leur environnement quotidien, soit dans d’autres pays.

YVES MALOT