Et vous, vous communiquez comment ?
Depuis les origines, l’homme a éprouvé le besoin de communiquer et a inventé différents codes, gestes, paroles, signaux, dessins (Préhistoire, il y a quarante mille ans), écriture (antiquité il y six mille ans), qui n’ont cessé d’évoluer au cours de l’histoire. Ces différents modes de transmission avaient leurs inconvénients. Ils ne pouvaient pas être utilisés sur de longues distances et les conditions devaient être favorables. Les informations transmises par les messagers mettaient trop de temps à arriver à destination.
Tout le monde connaît l’histoire du messager grec Philipidès, mort d’épuisement après une course de Marathon à athènes. aujourd’hui, l’épreuve du marathon (42,195 km) s’appuie sur ce récit. au cours des siècles, les moyens de communiquer ont évolué : imprimerie au XVe siècle, presse au XVIIe. au cours des deux derniers siècles derniers apparaissent le télégraphe, le téléphone, le cinéma, la radio, la télévision, Internet, les satellites… Et la communication est devenue un enjeu majeur politique et culturel du XXIe siècle.
Technologie : prendre le meilleur
De nos jours, nous sommes dans l’ère de la communication instantanée, les réseaux sociaux sont devenus incontournables, surtout pour les médias. Cependant, la communication traditionnelle reste malgré tout présente : qu’il s’agisse de rencontres, notamment au travers des conseils de quartier, de gestes, avec la communication non verbale, ou encore de la «communication non violente» qui prône un certain art de vivre.
La technique rapproche les hommes et les différentes sociétés et demande un effort permanent d’évolution aux utilisateurs. Elle diminue considérablement la notion de distance géographique, mais peut accentuer les différences culturelles. Nous sommes résolument entrés dans l’ère des nouvelles technologies de communication qui simplifient notre existence au quotidien, tant professionnelle que familiale. Ces moyens mis à notre disposition nous permettent d’entretenir et de développer le lien social jusqu’au bout du monde, voire de préserver l’autonomie des personnes dépendantes, mais gardons-nous d’en être esclaves. Bien souvent, c’est un simple regard ou une main tendue qui permet de redonner de l’espoir aux personnes les plus démunies.
Yves Malot