La paix des hommes, la paix de Dieu : 1918-2018
Vous êtes commissaire de l’exposition et artiste peintre rémois, qu’est-ce qui vous a motivé dans cette aventure ?
Jean-robert de Pasquale. Après le succès de l’édition de 2016, l’association Les Amis de Sainte-Geneviève a voulu organiser sa deuxième exposition d’«Art sacré actuel à reims», ASAr #2. reims ville, martyre de la Première Guerre mondiale est très représentée pour la commémoration. On a lancé : «La paix des hommes, la paix de Dieu : 1918-2018».
Comment le monde artistique a-t-il répondu à votre projet ?
Nous avons retenu vingt artistes venant de reims, de France, mais aussi originaires de Hong-Kong, d’Australie, du congo... et il m’a paru indispensable d’y associer un lieu emblématique de l’art sacré sur la paix à reims, la chapelle Foujita. La directrice du musée des beaux-arts, les élus de la ville nous ont donné leur accord pour y installer des sculptures de deux artistes, celles de Mmes Debellefontaine et De Pasquale.
Quelles sont les nouveautés par rapport à la première édition ?
Deux artistes sont à l’honneur. Le premier est Frédéric Voisin ; installé à reims depuis 2000, connu pour ses gravures, il a osé «travailler sur l’Apocalypse». Le second est Gérard rondeau. Photographe marnais, décédé en 2016, il a exposé dans le monde entier. Ses œuvres ont ouvert les commémorations de Sarajevo. L’accord obtenu pour disposer de ses photos sur la paix a été pour tous une grande récompense sur le travail accompli depuis quatre ans avec ASAr.
L’exposition se tiendra du 9 au 11 novembre 2018. Le vernissage aura lieu le vendredi soir et un espace spécifique sera dévolu aux travaux collectifs non professionnels (détenus, handicapés, scolaires...).
Propos recueillis par Florence Allard