La tolérance est une condition indispensable pour vivre ensemble
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots» : c’est l’appel que lançait le pasteur Martin Luther King, le 31 mars 1968, quelques jours avant son assassinat, le 4 avril, à Memphis.
Nous sommes tous différents les uns des autres, chacun a ses talents et ses fragilités. Différents par notre apparence, par notre culture, par notre religion, notre orientation sexuelle, nos orientations politiques ou simplement par notre façon de vivre. Tolérer l’autre, c’est considérer la personne en tant que telle, sans la juger, sans la classer dans telle ou telle catégorie en fonction de nos préjugés. La tolérance nous fait respecter la liberté d’autrui à être celui qu’il est, elle nous entraîne à vivre en paix. La tolérance ne s’impose pas. La tolérance doit être partagée. Dans la société actuelle, certaines communautés nous appellent à la tolérance, c’est tout à fait légitime. Nous devons cependant être vigilants et ne pas, sous prétexte de tolérance, nous laisser imposer des règles qui vont à l’encontre de nos convictions et de ce qui fait notre société.
L’intolérable est présent dans la société. La France fait partie des pays riches, pourtant les situations de pauvreté sont visibles. Dans nos quartiers, à notre porte, des personnes vivent à la rue, n’ont pas de toit, pas de travail, pas ou peu de ressources. Des personnes en migration, y compris des familles avec des enfants, vivent dans des conditions inhumaines, indignes d’une société civilisée.
L’intolérable émane du comportement de certains individus, de groupes ou parfois même de la loi. Nous ne pouvons accepter l’intolérable, d’où qu’il provienne. Nous avons tous ensemble le devoir de combattre l’intolérable.
Joêl Colot