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«Le lien fraternel… commence sur notre palier»

Dans un immeuble du quartier Croix-Rouge, une communauté de religieuses du Très Saint Sauveur est présente depuis 1988. Sœur Bernadette, sœur Geneviève et sœur Mariette, qui résident ensemble depuis 2016, témoignent de leur vécu sur place.

«On ne s’est pas choisies. On a des jours sympas et d’autres plus difficiles. Pourtant, nous vivons en communauté dans une vie fraternelle, dans un vivre ensemble le plus harmonieux possible. C’est “la vie en communauté fraternelle avec le Christ… La communauté fraternelle se réalise peu à peu par l’effort de tous ses membres” (extrait des règles de vie de la communauté des religieuses du Très Saint Sauveur).

 

Au service des gens, du quartier et des étrangers 

Notre lien fraternel aujourd’hui, ce sont les personnes âgées, les malades, les pauvres, les migrants.... il commence sur notre palier et dans tout l’immeuble. Tous les voisins nous connaissent. On est à leur écoute notre souci est d’aller vers les autres et de créer du lien. Quand nous travaillons avec des sans-papiers, nous sommes avec eux, mais nous ne faisons pas à leur place. 

Lorsque nous nous retrouvons toutes les trois, nous partageons ce que nous faisons avec les gens et cela crée encore plus de lien. C’est important de parler entre nous des cas que nous traitons, car les gens comprennent ainsi qu’ils ont de l’importance à nos yeux, ils ne sont plus anonymes.

La fraternité, c’est aussi être au service du quartier. Nous adhérons à la maison de quartier et nous y proposons des activités. Par exemple, nous intervenons au sein d’une association d’échange de services (Mutes), nous donnons des cours de français pour les étrangers. 

La fraternité, c’est aussi le lien avec l’église assurer l’accueil à la paroisse Saint-Bruno, faire la catéchèse et préparer les jeunes à la confirmation, rendre visite à quelqu’un qui vient de perdre un être cher. La fraternité se vit pleinement dans l’accompagnement spirituel des jeunes.

La fraternité, c’est aussi accepter l’autre dans sa différence culturelle. Dans une société qui devient multiculturelle comme la nôtre, il faut savoir se respecter l’un l’autre. La fraternité, c’est l’accueil des différences de façon inconditionnelle. Et bien sûr, nous prions ensemble pour tous ceux qui nous entourent.» 

Propos recueillis par Geneviève Grasset