Le Notre Père, une dimension oeucuménique — Regard plus
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Le Notre Père, une dimension oeucuménique

Le premier dimanche de l’avent ouvre l’année liturgique, date choisie par les évêques de France pour rendre effective la nouvelle traduction du Notre Père. À compter du 3 décembre, les fidèles catholiques ne diront donc plus «Ne nous soumets pas à la tentation», mais «Ne nous laisse pas entrer en tentation».

L’Église catholique a informé ses partenaires au sein du Conseil d’Églises chrétiennes en France (Cécef) du projet de modifier la traduction de la sixième demande de la prière du Notre Père et a sollicité leur avis. La délégation orthodoxe au Cécef a précisé que les orthodoxes utilisent la traduction française du Notre Père lors des célébrations œcuméniques et que la proposition de l’Église catholique ne leur posait pas problème. La délégation de la Fédération protestante de France (FPF) recommande également, dans un souci œcuménique, aux paroisses et Églises locales, d’utiliser la version proposée par l’Église catholique.

«On peut imaginer que Jésus, écrit notre évêque auxiliaire, Bruno Feillet, dans la revue diocésaine Reims-Ardennes, qui nous a donné cette prière, nous invite à demander de ne pas avoir à mener un combat aussi dur : Ne nous soumets pas à la tentation que l’on pourrait développer en “Père, ne nous fait pas vivre un combat aussi radical que celui que le Christ a vécu pour nous”… La nouvelle traduction est certainement meilleure et nous rappelle que dans la vie, il peut y avoir des combats spirituels difficiles. Il vaut mieux ne pas les commencer : “Ne nous laisse pas entrer en tentation”.»

Yves Malot