«Namasté», bonjour à tous !
«Shanti, à Katmandou, est un endroit très grand qui regroupe : une crèche, un orphelinat avec un foyer (les enfants ont été abandonnés ou confiés car les parents habitent trop loin de la ville), une école, une clinique avec, à l’étage, un espace dédié aux personnes handicapées et différents ateliers manuels où travaillent des adultes. La plupart des personnes présentes souffrent de la lèpre, mais certaines sont aussi atteintes de handicaps mentaux. Dans le cadre de notre projet, nous avons d’abord fabriqué un jeu en bois pour les enfants. Dix jours plus tard, il était en place dans les dortoirs des enfants. Nous avons aussi fabriqué un jeu de petits chevaux en bois et, à la demande des responsables du jardin d’enfants, des porte-serviettes.
De nombreuses découvertes
Avec d’autres volontaires allemands, nous avons emmené treize jeunes handicapés au stûpa de Bodnath, un lieu de culte bouddhiste reconstruit après le tremblement de terre en 2015. c’était très enrichissant. Nous avons pu voir la joie des handicapés n’ayant pas l’habitude de sortir de Shanti. Nous avons réussi, avec beaucoup d’énergie, à mettre en place des activités avec eux. Le contact n’a pas forcément été très facile au début. Mais, suite à cette sortie, thibault a passé plus de temps à la “kids section”, Hélène et Léon ont fini les jeux en cours de construction et aidé le jardinier chaque matin. Nous avons visité deux autres lieux de l’association. Shanti avait une école et une clinique sur les hauteurs de Katmandou. Après le tremblement de terre, la plupart des familles ont été déplacées, quelques-unes y vivent encore, mais il n’y a plus d’activités. Nous sommes également allés visiter la ferme de Shanti qui a comme projet de couvrir au maximum les besoins de l’association, en fruits et légumes.
Marianne, la fondatrice de l’association, nous a suggéré plusieurs idées. Nous avons décidé de payer les frais d’admission à l’école d’infirmière de Samita, la fille de la famille qui nous héberge. La famille appartient à la caste des “intouchables”, la plus basse caste au Népal, très peu considérée par la société. D’après Marianne, Samita aurait une position sociale reconnue par sa profession et non par sa caste. Nous allons également financer l’achat de ballons.
Au terme de ces trois semaines passées au sein de l’association, toutes ces rencontres nous ont enrichis et nous espérons que nous avons apporté un peu de joie aux enfants que nous avons accompagnés.»
Propos recueilis par Yves Malot