NOUS AVONS TOUS À GAGNER À «FAIRE ENSEMBLE»
Faire ensemble n’est pas autre chose que vouloir vivre la solidarité. Nombre d’associations caritatives l’ont bien compris, qui ne se contentent pas d’agir pour les personnes les plus démunies mais veulent oeuvrer avec elles. C’est en effet en accompagnant la personne qui vit une période difficile, en travaillant
avec elle sur son projet personnel qu’elle va utiliser, parfois même après les avoir découvertes, ses propres ressources, ses propres capacités et ainsi
construire elle-même la solution à ses difficultés. Cette démarche participative permet à la personne de se rendre autonome, responsable de sa vie, ceci dans le respect de sa dignité.
Toute activité en groupe que ce soit le travail, une activité artistique, culturelle ou sportive, la participation aux activités d’une association, etc., permet à chacun de nous de s’ouvrir à une meilleure connaissance de l’autre et favorise ainsi le vivre ensemble qui nous paraît si souvent hors d’atteinte. Faire ensemble, ce n’est pas à autre chose que François, notre pape, originaire d’un autre continent, a appelé les vingt-sept chefs d’États et de gouvernements de l’Union européenne, réunis le vendredi 24 mars dernier, au Vatican, à la chapelle Sixtine, à l’occasion du 60e anniversaire du traité de Rome.
Nous sommes appelés à élire dans les prochaines semaines, d’abord le futur président de la République, puis nos députés. Quelles que soient nos convictions, il revient à chacun d’exprimer son vote avec discernement, en ayant le souci du bien commun. Nous venons de fêter la Pâques de Notre Seigneur Jésus, sa résurrection après sa mort sur la croix. Pour nous, chrétiens, le baptême a été une plongée dans la mort et la résurrection du Christ faisant de nous des
hommes nouveaux, les membres du peuple de Dieu. C’est cela que nous célébrons à Pâques. Bonnes fêtes de Pâques à toutes et à tous, dans la joie et l’espérance de la Résurrection.
JOEL COLOT